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Août 2020
Envie croit en un modèle d’entreprise où le profit n’est pas la finalité du développement.
Parallèlement à l’insertion professionnelle, le réseau est précurseur d’une économie circulaire souvent évoquée, mais plus rarement mise en pratique : en réutilisant des appareils abandonnés par leurs propriétaires, ou en démantelant ces appareils pour en extraire des fractions de matières recyclables, Envie participe depuis plus de 30 ans à la limitation des déchets et contribue à faire changer les modes de consommation. Le travail d’Envie permet de remettre sur le marché des appareils rénovés et garantis à bas prix, permettant à chacun d’accéder à des équipements de la vie quotidienne.
Trois piliers forgent le réseau et assurent la cohérence des 50 entreprises françaises: l’insertion, la protection de l’environnement et le développement économique. Ces piliers constituent l’ADN d’Envie et sont le ciment du développement durable.
En savoir plus sur "ENVIE", trouver un magasin pas trop loin de chez vous?
Rare avancée à avoir été obtenue dans le cadre de la loi Alimentation, l’affichage obligatoire du pays d’origine pour le miel, réclamé par l’UFC-Que Choisir et l’Union nationale des apiculteurs (UNAF), a été retoqué par le Conseil Constitutionnel...
Qu’attendent les pouvoirs publics français pour faire de même alors que près de 90% des consommateurs pensent à tort consommer du miel français alors que 80% du miel est importé, principalement de Chine, d’Ukraine ou d’Argentine, et que les tests de l’association, mais aussi ceux de l’administration, ont souligné que bon nombre de ces miels étaient frelatés…
Le salut viendra-t-il d’un décret gouvernemental ? Il se dit que la DGCCRF travaillerait sur un décret rendant obligatoire cette traçabilité. Reste à en avoir l’assurance et surtout connaître la teneur de ce texte… Une véritable transparence exige l’apposition des pays d’origine en toute lettre (pour éviter les sigles confusants comme CH : Chine ? Suisse ?), et, en cas de miels mélangés, l’ordre d’importance, avec, comme l’envisage l’Espagne, les pourcentages d’incorporation. Avec l’UNAF, on entend bien obtenir ces avancées « dard-dard » !
Alain Bazot, président de UFC Que Choisir?
En ce début d'année un petit cadeau, un article de "Médiapart" normalement réservé aux abonnés et que je vous offre, partagée entre découragement et fragile espoir...
Dominique
Dans le Haut-Mustang, une région reculée du Népal proche du Tibet, les habitants de Dhye, à près de 4 000 mètres d’altitude, n’ont plus le choix.
Les changements de la mousson, les sécheresses répétées, le manque d’eau récurrent ont ruiné un fragile équilibre reposant sur l’agriculture vivrière. Depuis bientôt dix ans, ils
travaillent au déménagement de leur village avec, à la clé, un projet de développement durable.
C’est un panneau planté au milieu d’un champ de cailloux : « Dhye must not die » (« Dhye ne doit pas mourir »).
En quelques phrases est résumée une histoire de naufragés climatiques dans les hautes altitudes de l’Himalaya. Ce n’est pas la seule, tant le réchauffement climatique est en train de bouleverser
tous les équilibres environnementaux et humains dans cette immense chaîne des montagnes himalayennes.
Les hausses de la température sont beaucoup plus élevées dans ces régions et la dégradation des écosystèmes se fait à une vitesse exponentielle.
C’est cette économie en quasi-autarcie qui se meurt aujourd’hui. « Depuis 15 ans, les sources d’eau se sont progressivement taries », dit Tashi Gyatso Gurung, l’un des membres du comité de village de Dhye qui est élu chaque année au mois d’octobre par une assemblée générale des villageois. « Il neige beaucoup moins, la mousson déjà très faible est déréglée. L’eau manque pour tout, pour les zones de pâture, pour les champs, pour les bêtes et maintenant pour les hommes. »
La disparition de Dhye était programmée, jusqu’à ce que ses habitants envisagent dès 2006 un projet radicalement nouveau : déplacer le village d’une bonne dizaine de kilomètres, le reconstruire près d’une large rivière et créer de nouvelles activités agricoles.
La communauté villageoise n’a rien demandé à personne pour lancer le projet. Dans cette région où l’État népalais est ou bien absent ou bien défaillant, ce sont les habitants qui ont
creusé les canaux d’irrigation, construit les murs délimitant la plantation, bâti la maison communautaire, acheté et planté les 5 000 premiers arbres.
L’organisation est simple : toutes les familles doivent participer. Cela se fait sous forme de journées travaillées ou, pour ceux qui ne le peuvent pas, par le versement d’une indemnité
journalière de 500 roupies (environ 4 euros) au budget commun.
Comme promis voici ci-dessous tout l'article de François Bonnet pour Médiapart
Court Circuit utilise beaucoup l'espace dit "drive" ou "cloud" pour plus de facilités dans le partage des outils (surtout des tableurs) utiles à son bon fonctionnement : carnet d'adresses des adhérents, calendrier et liste des référents et producteurs du panier, organisation des livraisons des agrumes, commandes en ligne et même l’hébergement du site Internet, tous ces outils en ligne comme vos mails d'ailleurs, vos photos mises à partager sur les réseaux sociaux ou sur google photos par exemple, quand vous visionner des vidéos, quand vous faites vos commandes en ligne, etc... font appel à ce que l'on nomme des data center, les énormes usines de l'ère numérique, indispensable et énergivores
Voici donc ci-dessous 2 liens, bonne lecture
Le 20/05/18
Le 06/05/18
Le 18/04/18
Acheter bio et local, faire ses courses en vrac, fabriquer ses produits ménagers, s’engager dans une démarche de réduction de ses déchets, ça ne coûte pas plus cher. Au contraire...
« Franchement j’aimerais bien être écolo, mais quand tu vois le prix que ça coûte… » Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai entendu cette rengaine, prononcée par des ami.e.s ou sur les plateaux télé. Pourtant, cette croyance populaire tenace ne colle pas vraiment à ma propre expérience.
Depuis septembre 2016, avec ma compagne, nous nous sommes mis au « zéro déchet », un mode de vie prôné par la franco-états-unienne Béa Johnson, et qui implique de produire le moins de déchets possible. En même temps, nous nous sommes mis à acheter au maximum bio et local — pas étonnant, la démarche va souvent de pair. Nous aurions donc dû voir notre budget alimentation/produits ménagers exploser. Pourtant, à produits équivalents, nous avons plutôt eu l’impression de dépenser moins qu’avant. Mais parce que mon expérience ne vaut pas grand-chose sans comparaison, j’ai interrogé des experts pour savoir si mon intuition était bonne.
Pour savoir la suite en un clic c'est ici. (Site de Reporterre)
"Alléchées par la progression du marché des produits d’agriculture biologique, les grandes enseignes de distribution s’y engouffrent, avec leur logique de volume et de produits standardisés. Menaçant d’industrialiser la bio et d’en perdre les valeurs.
Ainsi, la bio est aujourd’hui confrontée au défi de garder son âme malgré ce changement d’échelle. « Sur le fond, le système de la grande distribution n’est pas satisfaisant, mais, aujourd’hui, on en a besoin, reconnaît Stéphanie Pageot, présidente de la Fédération nationale d’agriculture biologique (Fnab). Ils souhaitent aussi développer le bio. Donc, autant discuter pour tenter de rester maître de la situation. »
Pour rappeler sa vision de « la » bio, le syndicat a adopté une charte en avril dernier, indiquant que « l’agriculture biologique, au-delà des seules pratiques agrobiologiques contenues dans son cahier des charges, constitue un projet d’évolution profonde de l’organisation agroalimentaire actuelle pour créer, au sein d’un mouvement mondial, une économie relocalisable et solidaire. » Ces principes paraissent peu conciliables avec les pressions de la grande distribution pour faire baisser les prix, déjà décrites par Reporterre. « La grande distribution cherche du volume et des produits standardisés, donc elle est dans une logique d’industrialisation de la production alimentaire », note Lionel Labit, administrateur de Nature & Progrès, un des organismes fondateurs de la bio en France."
L'article complet dans Reporterre : 1 clic
Toujours dans Reporterre : Voici comment la grande distribution écrase l'agriculture en France